mercredi 18 août 2010

la chanson française...

pour ceux qui sont amis avec moi sur Facebook, vous avez déjà du voir passer mon coup de gueule de cette chanteuse de merde qui m'horripilent les oreilles, ZAZ!
Fausse rebelle des temps modernes, surfant sur la vague bohème/rebelle de nos jours, elle nous fait croire que son monde à elle est dépourvue de capitalisme, d'envie au sens 7 péches capitaux, que sa liberté est de ne rien posséder et patati et patata, ni dieu ni maitre et mon séant c'est de la volaille peut être!
Bref, j'en ai marre de ces musiciens à la con qui n'ont rien connu, rien vécu parce qu'ils ont une petite vingtaine, et qu'on a pas assez d'une vie pour apprendre ce qu'elle est d'ailleurs. Le summum de l'hypocrisie de cette dite chanteuse, dont j'ai honteusement et douloureusement entendu une comparaison avec Edith Piaf (ah oui là non obstant le fait que mon coeur a eu mal, mon cerveau a grillé soudain quelques neurones, et j'ai cru exploser l'écran de mon ordi), bref donc je disais, l'hypocrise à son paroxysme, cette minette est sponsorisée par TF1 dont elle est la chanson de l'été. Vous me direz ouf ça nous change des chansons de merde style world music à deux balles, que le pauvre Peter Gabriel dans son studio avec ses potes Geoffrey Oryema & Co doivent en vomir par les narines, tellement c'est mauvais.

Mais revenons aux raisins de ma colère. Je hais l'hypocrisie et lorsqu'elle prend des formes mercantiles et qu'elle noie un pseudo message d'appel à la liberté tout en vous balançant 8 minutes de pub deux fois au milieu d'un film, j'en gerbe encore, moi aussi par les narines.

La liberté d'expression est un vague sujet et on pourrait se demander où commence la corruption même de l'idée. Dès lors que l'on est lu, entendu, vu, répété, encensé, perdons nous déjà un semblant de liberté? Ne sommes nous pas déjà dans une propagande qui nous mènera immanquablement vers des échanges pas si libres que ça? Oui ça peut paraitre capilotracté, prise de chou, présomptueux et pompeux! Mais je ne peux pas m'empêcher de me poser la question.

Suis je encore une artiste libre quand je suis cantonnée à devoir gagner ma vie et vendre ainsi mon âme, mes dessins? Ne suis je pas non plus moi même un maillon dans tout ce système et comment pourrais je m'en exclure sans m'exclure de même de la société, de mes relations avec mes proches?

Je pourrais me retourner le cerveau, je pourrais crouler sous le poids de la culpabilité de ne pas être aussi intègre face à ce que je dénonce. Je pourrais aussi et surtout concevoir que l'extrémisme est un danger! Savoir composer, savoir s'adapter sans y perdre l'essence même de ce que l'on est, sans se trahir, se travestir, devenir un autre pour plaire! Être soi est un luxe qui peut coûter cher.

J'ai pas une tune, mais je prends ce luxe!

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